Programme de réadaptation à la vie civilisée
Après 2 semaines de vie en milieu sauvage, à se laver à l'eau de mer, à vivre de pêche et de cueillette sous une hutte et à se déplacer avec ses pieds ou ses bras (dans mon embarcation inuite), à se coucher et se lever avec le soleil, il ne me reste que 4 jours pour me réadapter. La vie sauvage laisse des traces comme cette merveilleuse marque de bronzage symbole de mon incapacité à me repérer dans le temps avec la seule aide du soleil.
Ou encore cette séquelle d'une agression d'une %*`¨*#@%£ de branche d'arbre qui s'en pris violemment à ma jambe. J'ai du désinfecter ça avec les moyens du bord en la trempant dans l'eau de mer, sinon, il aurait fallu sectionner net en dessous du genou, je vous dis...
En plus, je reviens quasiment à poil, notre chère compagnie nationale d'aéroplanes ayant délaissé mes affaires en Provence et étant incapable de me les renvoyer aujourd'hui (Sam, ça va être ta fête !!!).
Et vu le contenu du frigo, je n'ai plus beaucoup de solutions : retourner à la vie sauvage, manger du jambon périmé de 3 semaines (c'est marrant, je n'arrive pas à savoir si le jambon a rétréci ou si c'est l'emballage qui a doublé de volume) avec moults mayonnaise, olives et muscat de Rivesaltes, ou appeler les parents pour se faire inviter à la Garden Party familiale.
"- Allo Maman, je suis revenu..... ce serait pas mal si...."