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Mes escales
9 juin 2005

L'avenir, c'est pour bientôt

Je m'étais dit au début de l'année que 2005 serait une année de transition, qu'en 2006, je serais probablement ailleurs à faire autre chose. Puis, je me suis ensuite demandé pourquoi je m'étais mis ça dans la tête.

- Pourquoi changer quand vous avez un boulot intéressant, qui vous permet de faire un peu ce que vous voulez, qui vous permet de voyager et généralement là, où il fait beau et chaud, le tout dans une ambiance sympa avec des collègues qui sont devenus des amis ?
- Pourquoi changer quand vous avez toute votre famille et tous vos amis dans cette ville et que vous aimez bien cette ville ?
- Pourquoi changer quand vous habitez un grand appartement au bord de la mer dont le loyer est inférieur à celui d'un HLM?

Finalement, je n'avais peut-être pas tort, car si pour moi, peu de choses ont changé, la situation autour de moi évolue radicalement. Mes amis fondent des familles ou les font imploser, ce qui change la donne. Je travaille dans une entreprise qui ne sait pas trop où elle va, qui n'a pas pris de commande depuis trop longtemps, qui s'est débarrassé habilement de 40% de son effectif mais qui ne sait plus trop quoi faire des autres. A partir de cet été, je vais travailler sur une autre affaire qui est un véritable pot de pus, même avant de démarrer. Finis les voyages, bonjour les emmerdes ! Mes plus proches collègues postulent dans d'autres services, notre grand chef est parti en retraite. Bref, tout change. Et puis, vu comment sont gérées les carrières ici, mes seuls perspectives d'augmentation se limitent à l'ancienneté et au plus à 15 € par an sur un salaire de base pas franchement folichon.

Alors, je me dis qu' après 5 ans au même poste, il serait bien temps de faire autre chose. Airbus, l'autre grand employeur de la ville ne m'intéresse pas du tout. Tous les autres dépendent trop des deux premiers et en patissent régulièrement.

Non, il faut que je réétudie sérieusement cette idée de suivre cette formation de brasseur en Angleterre pour fabriquer la meilleure bière du monde (tant qu'à faire!). Mon seul avantage est d'être actuellement libre comme l'air, pas d'enfants, ni de maison ou de voiture à rembourser. Et puis cette formation devrait pouvoir être prise en charge.

Il faut que je saute le pas, prenne le risque et c'est peut être le moment. J'ai les vacances pour y réfléchir.

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