28 décembre 2004
Prozac®quement vôtre
Je suis super zen en ce moment. On peut me dire tout ce que l'on veut,
ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. Je n'ai aucune
conversation. Tout m'est complètement égal. Je suis incapable de
prendre une décision.Je suis incapable de contester quoi que ce soit.
Dès que je n'ai plus rien à faire ou que l'on ne me sollicite pas, mon
cerveau se met en veille. J'ai l'air d'être présent mais mon esprit est
en mode économie d'énergie. Si vous me sollicitez de nouveau, vous
aurez l'impression que j'émerge de profondeurs abyssales et vous aurez
parfaitement raison.
Et oui, depuis une semaine, mon cerveau tourne à vide. La faute aux trop nombreux jours et heures de travail du mois dernier. J'ai tenu bon jusqu'au dernier jour de boulot, mais depuis, je m'écroule. Je vis en automatique, je souris bêtement, mais c'est bizarrement assez agréable: plus de soucis, plus de responsabilités, plus rien à penser. Une phrase me revient en permanence : "Heureux sont les simples d'esprit". Je viens d'en comprendre la portée.
Vous vous en foutez ? Moi aussi de toute façon.
Et oui, depuis une semaine, mon cerveau tourne à vide. La faute aux trop nombreux jours et heures de travail du mois dernier. J'ai tenu bon jusqu'au dernier jour de boulot, mais depuis, je m'écroule. Je vis en automatique, je souris bêtement, mais c'est bizarrement assez agréable: plus de soucis, plus de responsabilités, plus rien à penser. Une phrase me revient en permanence : "Heureux sont les simples d'esprit". Je viens d'en comprendre la portée.
Vous vous en foutez ? Moi aussi de toute façon.
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